Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

energies

Coupures d'électricité à Nantes le 9 novembre 2009

9 Novembre 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Energies


Une coupure d'électricité inattendue a eu lieu ce matin à Nantes vers 8 h 15 et a duré environ deux heures.
Sur le répondeur d'EDF un message indiquait dans un premier temps que la coupure concernait le quartier Bellamy Saint -Félix puis il a été remplacé par un second message qui cette fois mentionnait qu'il y avait un problème sur le secteur Nantes 44000.

On apprend maintenant qu'une autre coupure d'électricité aura lieu cet après-midi entre 13 h 30 et 15 h 30 ou 16 heures. (non confirmé à 13 h )

Problème de transfo ?
Coupures d'électricité liées à tous ces problèmes de maintenance et de vieillissement des centrales nucléaires françaises ? La semaine dernière on nous annonçait qu'il y avait des risques de coupures d'électricité en France (écouter France Info 3 nov 2009), que le pays allait connaître cet hiver de sérieux problèmes d'approvisionnement et que nous allions être obligés d'importer de l'électricité.
Il ne vous aura pas échappé que la Bretagne et l'Ouest de la France en particulier étaient chaque fois cités comme étant les plus concernés par ces problèmes d'approvisionnement et ces éventuelles coupures soi disant parce qu'ils auraient jadis refusé le nucléaire. Argument qui ne tient pas car il y a bien un verrou de centrales nucléaires le long de la Loire et en Normandie.

Serait-ce là un message subliminal pour préparer les populations à l'implantation d'un futur réacteur nucléaire dans l'Ouest ?

Quand la France a fait le choix du nucléaire dans les années 70 on nous avait promis une électricité pas chère et toujours disponible. Ce choix du nucléaire a retardé la mise en place de l'efficacité énergétique, des économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables en France.

Actualité  Méteocity 30 ctobre 2009

Risques de coupures cet hiver en cas de "froid intense et durable"

La France va devoir importer de grandes quantités d'électricité cet hiver pour satisfaire la hausse de sa consommation et des coupures pourraient survenir en cas de "froid intense et durable", a prévenu vendredi le Réseau de Transport d'Electricité (RTE).La filiale d'EDF, qui gère le réseau de lignes à haute tension, estime que la France va devoir importer 4.000 mégawatts (MW) d'electricité "durant plusieurs semaines de novembre 2009 à janvier 2010", selon une étude publiée vendredi. Cela équivaut à la production de 4 réacteurs nucléaires.La forte dépendance de la France vis-à-vis de l'étranger pour ses besoins en électricité s'explique par les nombreux arrêts de production dont est victime le parc nucléaire français cette année.Une quinzaine de réacteurs nucléaires sur 58 étaient à l'arrêt vendredi pour maintenance, pour rechargement en uranium, ou pour avanies diverses, selon une source proche du dossier.EDF refuse d'informer à propos de ces arrêts de production ou de leur cause. Un mouvement de grève survenu au printemps chez EDF avait notamment retardé de plusieurs mois les opérations de maintenance sur les centrales nucléaires.En raison de ce déficit de production, la France a déjà dû importer 7.770 mégawatts (MW) le 19 octobre, une situation particulièrement inédite à cette période de l'année.Par ailleurs, la consommation d'électricité va comme chaque année atteindre des niveaux record cet hiver, en raison du fort équipement des Français en chauffages électriques.Si le risque de coupure est "modéré" cet hiver, la situation pourrait être plus tendue "en cas de froid intense et durable", estime RTE."Dans une situation de froid intense et durable avec des températures de 7 à 8 °C durablement sous les normales saisonnières (...) le niveau d'importation (d'électricité) pourrait atteindre 9.000 mégawatts (MW)", indique le gestionnaire de réseau.Selon l'étude de RTE, cela correspond à la "capacité maximale" d'importations supportable par le réseau électrique français. Et encore, cette limite technique s'entend seulement si les importations sont équilibrées entre les différents voisins de la France (Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Italie, etc). Le réseau électrique français n'est en effet pas conçu pour importer de grandes quantités d'électricité, le pays étant d'habitude plutôt exportateur d'électrons.Si une telle situation était atteinte, RTE pourrait donc avoir recours "à des moyens exceptionnels", incluant des coupures partielles d'électricité dans certaines régions pour éviter que le système électrique ne s'écroule.Interrogé par l'AFP, EDF a pour sa part tenu un discours rassurant, affirmant que ses équipes étaient "mobilisées pour préparer le passage de l'hiver et satisfaire l'ensemble de ses clients lors de cette période de forte consommation d'électricité". Le groupe met en avant une "très faible pluviométrie avec un niveau des lacs sensiblement inférieur à la moyenne" qui affecte la production d'électricité d'origine hydraulique. Mais il assure avoir "anticipé les besoins", notamment en achetant de gros volumes d'électricité sur les marchés de gros européens depuis plusieurs mois.

AFP
http://www.meteocity.com/actualite-meteo/-suite-risques-de-coupures-cet-hiver-en-cas-de-froid-intense-et-durable--6582.aspx

Risques de coupures d’électricité cet hiver France Info - 31 octobre 2009

C’est la filiale d’EDF qui gère les lignes à haute tension, RTE qui lance cette mise en garde. En cas de "froid intense et durable", la France devra importer 4.000 mégawatts d’électricité "durant plusieurs semaines de novembre 2009 à janvier 2010". Sinon il pourrait y avoir des délestages, autrement dit des coupures d’électricité.

C’est une situation inédite, la France est d’habitude plutôt exportatrice d’électricité. Elle s’explique par de nombreux arrêts de production dans les centrales nucléaires françaises, qui assurent habituellement près de 80% de la production française. Le 26 octobre, 17 des 58 réacteurs d’EDF étaient à l’arrêt contre 4 ou 5 en temps normal à cette période de l’année. Electricité de France qui refuse de communiquer sur ces arrêts de production assure que ses équipes sont “mobilisées pour préparer le passage de l’hiver et satisfaire l’ensemble de ses clients.” Un mouvement de grève au printemps aurait retardé de plusieurs mois les opérations de maintenance et de rechargement en combustible des centrales nucléaires d’EDF. Des centrales qui ont également connu des avaries.

Risques de coupures d’électricité cet hiver, les précisions de Grégory Philipps  (0'58")
 

Le chauffage électrique en progression

Lire la suite
Lire la suite

En 2009 EDF combat les économies d'énergie !

18 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Energies

Incroyable ! Au pays du Grenelle de l'Environnement, du gentil Jean-Louis Borloo et d'Europe Ecologie à 17 % : EDF combat les économies d'énergie !

Aujourd'hui le Parisien révèle comment EDF s'en prend à Voltalis qui fabrique des boiters qui permettent d'économiser de l'énergie en réduisant la consommation et donc la facture EDF (boitiers mis à disposition gratuitement d'après Pierre Bivas, PDG de Voltalis sur France Info).

Seulement voilà, EDF n'est pas d'accord. Pourquoi ? Parce qu'avec ce petit boitier EDF perd des sous. L'électricien français exige donc une taxe pour compenser son "manque à gagner" si les Français consomment moins d'énergie et payent donc moins cher leur facture.

Voici une belle illustration ou preuve que l'entreprise EDF n'a aucun intérêt à ce que nous consommions moins d'énergie, elle  y perd de l'argent. Elle n'encourage donc pas la réduction de la consommation d'énergies ni l'efficacité énergétique.

En même temps, EDF n'a eu aucun scrupule à demander ces jours-ci une augmentation de 20 % de ses tarifs.

L'Etat est actionnaire à 85 % d'EDF et cautionne ou valide la politique de l'entreprise.


Quand EDF combat les économies d’énergie
Voltalis, un fabricant de boîtiers destinés à économiser l’électricité, vient d’être condamné à verser une taxe à EDF, qui s’estime lésée par cette technologie. Au grand dam des usagers.

Une décision « injuste et partiale ». Voilà comment Pierre Bivas, PDG de Voltalis, opérateur énergétique spécialisé dans la de l’énergie pour les entreprises et les particuliers, qualifie la décision de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Selon nos informations, celle-ci vient de donner raison à qui réclamait une « taxe » pour compenser le manque à gagner résultant des économies d’énergie réalisées par les clients de Voltalis.


Cette entreprise, créée en 2007, a en effet mis au point un boîtier qui se fixe entre le compteur EDF et le tableau électrique et permet de réaliser des économies d’énergie, déclenchées en temps réel par Internet, en stoppant par exemple le chauffage ou la climatisation. Des économies d’énergie qui allègent la facture des clients, au détriment d’EDF.
Le fournisseur d’électricité demandait ainsi « une rémunération de l’énergie effacée » par Voltalis. « Ceci signifie que, si un ensemble de clients d’EDF acceptent de réduire leur consommation, EDF exige d’être payé comme s’ils avaient consommé ! » précise Pierre Bivas. Cette taxe serait de l’ordre de 70 à 80 % des revenus de Voltalis, autant dire une ponction qui pourrait se révéler fatale pour l’entreprise. Les autres fournisseurs d’énergie (Poweo, Direct Energie…) se sont joints à EDF tout en réclamant une taxe d’un montant bien inférieur.

Une décision surprenante

Pierre Bivas estime qu’EDF cherche à freiner la généralisation de ce système car elle ne possède pas encore la technologie pour la développer elle-même. S’il ne s’étonne pas du lobbying effectué par l’opérateur historique, il regrette que la CRE s’en soit fait l’intermédiaire. « C’est une décision contraire à la mission de la CRE de servir les intérêts du consommateur, contraire au Grenelle de l’environnement et contraire aux lois du car elle constitue une entrave à la concurrence », s’indigne Pierre Bivas.
Une décision d’autant plus surprenante que le 18 juin, la Ferc, l’équivalent américain de la CRE, encourageait au développement d’un système analogue qui permettrait d’économiser 20 % de l’énergie électrique consommée aux heures de pointe. Pierre Bivas ne compte toutefois pas en rester là : « Voltalis se réserve la possibilité de recourir à toutes les voies de droit pour faire rétablir la prééminence des consommateurs sur l’intérêt des fournisseurs, et au-delà de l’intérêt général comme de la protection de notre planète, tous menacés par cette décision. » Contactée hier, EDF n’a pas souhaité faire de commentaire.
 

Le Parisien

Lire la suite

EDF veut augmenter ses tarifs de 20 à 30 % !

16 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Energies

L'emprunt obligataire d'EDF n'a pas suffi. Il a pourtant permis de récolter près de 3 milliards auprès des Français.
Pierre Gadonneix, patron d'EDF demande maintenant une hausse des tarifs pour les consommateurs de 20 à 30 % sur une durée de 3 à 4 ans selon les sources.

Le gouvernement fait semblant de s'offusquer et tranchera à la rentrée. Gageons que l'Etat, actionnaire à 85 % d'EDFacceptera cette hausse (comme toutes les fois précédentes).

Décidément, les champions de l'énergie nucléaire ont bien des soucis en ce moment. Voir aussi les déboires d'Areva.

Pourquoi ce besoin d'argent à EDF ?

Certes le groupe est endetté 
(24,5 milliards d'euros fin 2008). Mais pas pour des investissements en France. 
EDF a acquis  50 % de l'activité nucléaire de l'américain Constellation Energy et racheté les centrales nucléaires de British Energy (13,5 milliards d'euros). Source Le Monde 16 juillet 2009.

Résultat des courses :

EDF veut augmenter ses tarifs de 20 %. En voilà un chouette coup de pouce pendant la crise.

EDF nous dit maintenant qu'il faut construire des centrales thermiques pour éviter d'importer lors des pointes de consommation.  
Pourtant souvenez vous, on nous a toujours dit que l'énergie nucléaire n'était pas chère, que le choix du nucléaire devait nous permettre d'assurer notre indépendance énergétique etc...

Mais on avait simplement omis d'inclure les coûts de la gestion des déchets nucléaires, du démantèlement des centrales, le coût des nouveaux réacteurs EPR, soit 4 milliards l'unité, tous ces petits détails qui comptent.

On voudrait rallonger la durée de vie des centrales nucléaires pour la porter à 40 ou 60 ans !
Où est passé l'argent prévu pour le démantèlement ? Espérons qu'il n'a pas été "joué" en bourse avant la crise financière ou englouti dans les projets d'EPR (Flamanville, Finlande et Penly)

On essaie même de refourguer discrètement des projets de décharges pour déchets nucléaires dans des petites communes de moins de 100 ou 1000 habitants, sûrement en promettant du développement économique aux décideurs du coin.

Des articles et des émissions commencent à sortir sur les travailleurs du nucléaire, appelés les "nomades du nucléaire" ou "soutiers du nucléaire"

Quel est leur état de santé ? Quel en sera le coût pour la collectivité ?

Et les citoyens dans tout cela ?
On ne leur demande jamais leur avis sur les choix énergétiques, surtout lorsqu'il s'agit du nucléaire qui a été soigneusement mis de côté lors du Grenelle de l'Environnement.

On ne leur laisse que le choix de...payer la facture.


Lire la suite

Taxe carbone : le point de vue de Corinne Lepage

3 Juillet 2009 Publié dans #Energies




CORINNE LEPAGE - DÉPUTÉE EUROPÉENNE ET VICE-PRÉSIDENTE DU MODEM
« S'y mettre le plus tôt possible »

[ 02/07/09  ]


Ancienne ministre de l'Environnement (dans le gouvernement Juppé), candidate à la présidentielle de 2002, Corinne Lepage est députée européenne et vice-présidente du Modem de François Bayrou.


Faut-il mettre en place la taxe carbone dès 2010 ou est-il préférable d'attendre, pour faire les choses bien ?

Il faut s'y mettre le plus tôt possible, dès 2010. Parce que les difficultés techniques à mettre en oeuvre la
taxe carbone seront tout aussi fortes en 2011, 2012 ou 2013. Parce que l'instaurer va donner un signal prix extrêmement fort permettant de rentabiliser toute une série d'activités économiques et donc de relancer l'activité vers les secteurs du XXIe siècle. Et, enfin, parce que, dans les autres pays européens, la réflexion est relancée. Certains ont déjà une taxe carbone. D'autres, comme la Belgique, réfléchissent à la manière de réaffecter la rente nucléaire en faveur des consommateurs et des énergies renouvelables.

Mais c'est techniquement très compliqué...

C'est vrai. Mais même si on ne peut pas tout faire tout de suite, on pourrait au moins mettre en place la taxe carbone sur certains secteurs. A commencer par le secteur pétrolier. Il faut lancer le mouvement et donner une visibilité à toutes les démarches industrielles qui se mettent en place, que ce soit dans le domaine de l'efficacité énergétique (diminution des émissions) ou dans celui des énergies alternatives (pas d'émissions). Plus on s'approchera de la présidentielle, moins cela apparaîtra comme une nécessité et plus ce sera difficile.

Faut-il taxer l'électricité ?

Oui. Il faut être cohérent et impérativement encourager la baisse de la consommation électrique, qui est une consommation énergétique. Il est aussi indispensable, puisqu'on entre dans un système de vérité écologique des prix, d'entrer dans un système de vérité écologique du nucléaire. Cela veut dire que, quelque part, il faut que le nucléaire, qui n'est pas une énergie propre, paye pour les rejets des déchets qu'il génère. Pourquoi pas une étiquette « rejets et déchets radioactifs » sur les produits, comme il y en aura sur le CO2 ?


L'argent dégagé devrait-il servir à compenser la taxe professionnelle ou faut-il le reverser aux Français et aux entreprises ?


On pourrait aussi en reverser une partie aux collectivités locales, les plus gênées par la suppression de la taxe professionnelle. Moi, je pense surtout qu'il faudra l'affecter à la reconversion industrielle, à la recherche-développement et à la création d'entreprises, surtout les PME, dans le domaine de l'économie verte.

Aider à la reconversion industrielle et développer les nouvelles activités économiques est un besoin impératif. Or, aujourd'hui, on manque d'argent pour le faire.

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE-ALAIN FURBURY, Les Echos

Lire la suite

Nucléaire : pourquoi ce manque de transparence ?

15 Mai 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Energies


Communiqué de presse 

Rouen / Paris, le 15 mai 2009 –
  Alors qu’aucune procédure légale n’a été faite, que le processus de consultation obligatoire, n’a pas été respecté, au mépris des décisions du Grenelle de l’Environnement, le Préfet de région Haute-Normandie présente à Offranville( 76), en catimini,  aujourd’hui, les modalités de mise en œuvre du chantier du réacteur EPR de Penly aux décideurs  politiques, économiques et sociaux. Bien entendu, fidèle à sa transparence légendaire l’industrie nucléaire organise cette réunion sans la presse.

 

L’autorité de sûreté nucléaire finlandaise STUK vient d’ordonner l’arrêt des travaux de soudure du circuit primaire de l’EPR en construction à Olkiluoto, en Finlande. Cette décision intervient après la révélation d’innombrables problèmes sur le site mettant en cause la sûreté du futur réacteur. Areva se révèle parfaitement incapable de respecter la réglementation en vigueur.

 

« Ce nouvel incident sur le chantier vitrine d’Olkiluoto illustre une nouvelle fois l’incapacité d’Areva à réaliser un réacteur nucléaire », déclare Laura Hameaux de Greenpeace. « Cette incapacité est à bien à  l’image du nucléaire dans son ensemble qui se révèle  incapable de tenir ses promesses en termes économiques, environnementaux et énergétiques. »

 

La semaine dernière, un reportage à la télévision Finlandaise révélait un courrier de STUK adressé à Anne Lauvergon, la directrice d’Areva, dénonçant un grave problème de sûreté lié aux dispositifs des systèmes de contrôle et déplorant le manque de professionnalisme du géant nucléaire français. « Les  projets de construction d’EPR doivent être remis en cause, à l’image des  producteurs d'électricités Sud-Africains ou Américains qui ont décidé d'annuler les constructions d'EPR prévues. » ajoute Bertrand Rio de Cap 21.


En France, un réacteur de type EPR est actuellement en construction sur le site de Flamanville, dans la Manche, et le chantier y  accumule aussi les problèmes. L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a déjà ordonné l'arrêt du chantier à l'été 2008 -ce qui est exceptionnel dans l'histoire du nucléaire français-, pour des malfaçons dans la qualité du béton et du liner, qui nécessitait un fort taux de réparation des soudures. Et le 4 février 2009, elle demandait à EDF de « présenter un plan pour améliorer significativement la qualité de leur réalisation et, dans l'attente de nette amélioration, de les contrôler à 100% ».

 

« EDF/ AREVA/SUEZ, le gouvernement français, mais aussi les élus de Normandie doivent respecter la démocratie et les lois qui la protègent. Il est absolument inacceptable que des réunions à huis-clos soient organisées avant même que le débat public obligatoire ait eu lieu et qu’une enquête publique ait été menée »,  s’insurge Alain Corréa du Réseau Sortir du Nucléaire 76. « Le programme EPR est inutile, coûteux et dangereux, nous nous y opposerons par tous les moyens ».

 

« Un collectif régional est en cours de constitution, et il prépare d'ores et déjà un rassemblement citoyen prévu le 28 juin à Dieppe », conclut Mickaël Marie, des Verts.

 

Contacts presse


Cap 21 : Bertrand Rio, 06 64 88 54 03

Greenpeace : Laura Hameaux, 06 85 23 05 11

Les Verts : Mickaël Marie, 06 81 84 93 12

Sortir du Nucléaire 76 : Alain Correa, 06 07 73 40 60

 
Afficher l'image en taille réelle


Afficher l'image en taille réelleAfficher l'image en taille réelle



Sortir du Nucléaire 76

Lire la suite

Journée Europe à Nantes le Samedi 21 mars 2009

10 Mars 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Energies



Le MoDem 44 et l'Atelier " Europe" de la section nantaise ont le plaisir de vous convier à une journée de formation sur l'Europe :


Le samedi 21 mars 2009 de 9h30 à 17h00

à la salle Breil-Malville 8, rue du Breil,44100 NANTES

tramway ligne 3 arrêts Beauséjour ou Ste Thérèse

 



Programme

 

9H30-11H00 Les services publics-services d’intérêt général en Europe

Intervenant : Emmanuel Cadeau vice doyen de la faculté de Droit de Nantes


11H-12H30 L’énergie : quelle politique européenne ?

Intervenant : Vincent Bonny, ingénieur EDF

 

14H00-15H30 L’Europe et la crise financière, et ses répercussions

Intervenants : Patrick Boucheron, ex trader
                    Jean-Marc Janello, consultant RH Partners
                    et Christian Siguié de l'association ECODEV Balkans

 

15H30-17H00 Quel avenir pour l’Europe politique ?

Intervenant : André-Hubert Mesnard professeur émérite –Université de Nantes en retraite

 

Chaque intervention sera suivie d’un échange de questions -réponses et d’un libre débat.
 

Ceux qui le souhaitent, peuvent, avant la réunion, poser des questions par écrit sur les sujets proposés et les envoyer par e.mail à modem44europe@gmail.com  ou www.modem44.com

ou par courrier à MODEM44 – Atelier Europe - 84, rue des Hauts Pavés 44000- NANTES


La salle mise à notre disposition bénéficie d’une cuisine, il sera possible à toute personne qui le souhaite de déjeuner sur place (déjeuner à apporter). Bien entendu vous pouvez participer à cette formation selon vos disponibilités (soit uniquement le matin, soit uniquement l’après midi, toute la journée)

Nous vous remercions par avance de bien vouloir  si possible confirmer votre présence aux adresses citées ci-dessus.


VENEZ NOMBREUX!

 

 Contacts : Atelier Europe section nantaise : David Le Borgne (06.16.44.45.28) dlborgne@wanadoo.fr  et Chantal Ferré (06.15.01.43.80)

Plan d'accès


 
Plan détaillé

Lire la suite

Transfert de Mox au Japon : Corinne LEPAGE réclame un Grenelle du nucléaire

9 Mars 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Energies


Le transfert par AREVA de 1,8 tonnes de MOX de la Hague à Cherbourg pour rejoindre ensuite le Japon par voie maritime met en lumière une nouvelle fois l’opacité de la filière nucléaire, probablement inéluctable en raison de l’hyperdangerosité de tels transports mais au mépris du droit à l’information des citoyens.
Corinne LEPAGE , présidente de CAP21 et vice-présidente du Mouvement Démocrate soutient à cet effet la démarche de Greenpeace auprès de l’AEIA pour poser la question de transports aussi risqués (équivalent de 220 bombes atomiques) alors que le terrorisme, la mainmise de réseaux mafieux sur les déchets et matériaux nucléaires, la piraterie font courir à l’Humanité toute entière un véritable danger.

D’une manière plus globale, la question de l’énergie nucléaire doit être abordée de manière systémique en évaluant de manière objective les avantages et les risques sur l’ensemble du cycle et en intégrant l’ensemble des coûts en particulier ceux liés au démantèlement des centrales et traitement/stockage des déchets.

A l’heure où la relance du nucléaire en France devient un handicap majeur pour les investissements en direction de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, CAP21 réclame un Grenelle du nucléaire entre l’Etat, les acteurs économiques et la société civile pour poser sans tabous et de manière transparente le débat sur la stratégie nucléaire française.


Lire la suite

Le patron de TOTAL distingué et récompensé par C Lagarde

17 Février 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Energies


A propos de TOTAL , voici une info dont les médias n'ont pas parlé.

Juste avant que TOTAL ne révèle ses 14 milliards de bénéfices pour 2008, Christophe de Margerie, le patron du groupe pétrolier TOTAL s'est fait remettre, lors d'une réception dans son appartement de l'ouest parisien, par Christine Lagarde, une décoration :  Grand Croix d'Officier de l'Ordre national du Mérite, (en présence de NKM...)

Le tout en catimini, car effectivement cela aurait fait trop "tache" de distinguer publiquement et à grands renforts d'articles dans la presse le patron de TOTAL juste avant que les citoyens n'apprennnent les juteux bénéfices du groupe cette année avec un baril qui a atteint 147 dollars en 2008 et rappelons le tout de même TOTAL a encore pollué la Loire deux fois en 2008.

Source : Le Point février 2009 au détour d'un article sur AREVA
Lire la suite

Corinne Lepage: Profits records de Total et crise (France Culture)

17 Février 2009 Publié dans #Energies


Le super bénéfice de Total est le plus important  jamais réalisé par une entreprise française avec près de 14 milliards d'euros, en hausse de 14 % par rapport à 2007, pour un chiffre d'affaires de 179,98 milliards d'euros. Cela pourrait être une excellente  nouvelle si l’origine de ce profit et son utilisation s’inscrivaient dans un développement durable. La question de sa taxation éventuelle ne se poserait alors pas.

Certes, de nombreux parlementaires UMP se sont immédiatement opposés à une telle initiative  en raison de l’importance de l’impôt acquitté en France par Total. Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP a affirmé : «  13 milliards de bénéfices, ça veut dire environ 13 milliards d'impôts sur les sociétés pour l'État. » .

Malheureusement, c’est faux. Le chiffre de 14,1mds d’impôts que le groupe s’attend à payer en 2009 concerne le monde et pas seulement la France.  Certes, l’impôt payé par Total en France est secret. Mais, une société paye ses impôts dans les pays où les filiales réalisent les bénéfices. Or  les "impôts du résultat opérationnel net" sont de 14,5 milliards d'euros pour l'amont, (localisé hors de France) et de 143 millions pour l'aval.

UFC que choisir évalue à 5% les profits de Total réalisés en France et en 2007 et certains évaluent à 500 millions d’euros l’impôt sur les sociétés payé par Total.  Quoiqu’il en soit, même avec les 140 millions de prime à la cuve, tant que l’opacité régnera sur la réalité de la contribution de Total au budget, ce type d’argumentaire n’est pas sérieux et la question de la contribution de Total à l’effort collectif est évidemment posée, mais dans des termes différents.

 La situation florissante de Total n’est pas unique puisque, son grand rival américain, Exxon Mobil a annoncé 45 milliards de dollars de profits qui ont été  aussi accueillis par une avalanche de critiques outre-Atlantique et pour les mêmes raisons.

"Total ne tire pas les fruits de son innovation, mais d'un simple effet de rente. Ce sont la hausse du prix du baril et les marges de raffinage qui ont permis ces superprofits alors que les consommateurs ont payé en 2008 des prix historiquement hauts", explique François Carlier, directeur adjoint des études à UFC-Que choisir.

Autrement dit, ces superprofits ont été directement ponctionnés, et sans aucune justification économique dans les poches des contribuables-usagers .Un exemple particulièrement choquant est celui de la Guadeloupe où la filiale de Total, SARA est un des accusés majeurs dans la critique de la vie chère en raison de son monopole de fait.  On peut ajouter à l’effet de la rente, les économies réalisées sur la sécurité qui sont apparues dans l’affaire de l’Erika et sans doute d’AZF ou encore le comportement social de Total en Birmanie par exemple. Or  Total a reversé 4,9 milliards de dividendes à ses actionnaires en 2008 (4,5 milliards avaient été reversés en 2007) soit une  hausse de 10 % sur un an.

Ces dividendes correspondent à un taux de distribution de son bénéfice net de 37 %.C’est donc une illustration du maintien d’un système qui nous conduit à la faillite, en affaiblissant constamment la part des revenus salariaux par rapport à celle des actionnaires. C’est de la redistribution à l’envers !

Mais il y a plus. Les engagements d’investissements ne sont pas acceptables. Tout d’abord, l’investissement dans les capacités de raffinage est maintenu à un niveau très insuffisant dans le but de permettre  une marge de raffinage très élevée. Ensuite, Total refuse d’investir massivement dans les énergies renouvelables alors que son produit, dont nous sommes dépendants conduit le monde à sa perte. Bien au contraire, la politique des pétroliers a été de nier le changement climatique et pour certains, dont EXXON de financer de fausses controverses scientifiques pour transformer en hypothèse ce qui est malheureusement une réalité.

Cette même politique a conduit à encourager l’industrie automobile à maintenir le moteur à explosion et à faire du lobbying pour éviter toute réglementation sérieuse. L’industrie pétrolière porte une large part de responsabilité dans le naufrage actuel de l’industrie automobile.

Dès lors, le seul comportement  civique et soutenable de Total serait de nous aider à sortir de l’économie carbonée dans laquelle il nous a enfermés, en faisant  des profits immenses. Cela ne signifie ni racheter ses propres actions comme il l’a fait des années durant, ni distribuer des dividendes sur des profits en définitive injustifiés. Au 1er janvier 2007, ils avaient 2,5 milliards de cash, au 1er janvier 2008,  7 milliards. Et, au 1er janvier 2009,  12,3.

De quoi investir massivement dans la recherche développement pour les énergies renouvelables, aider par des pépinières, de jeunes entreprises de ce secteur à se développer, investir dans une nouvelle industrie automobile décarbonée, investir dans la sécurité et le raffinage des installations existantes. Et accepter de réduire les profits en faisant exactement coïncider la baisse du prix à la pompe avec la baisse du prix du baril , mesure qui aurait bien davantage aider les familles que la seule prime à la cuve.

Malheureusement, tout ceci parait bien utopique.

Entre le nucléaire qui parait plus prometteur en terme de profits que le renouvelable et la bataille pour garder une cassette d’autant plus indécente que les revenus des entreprises et des ménages baisse, il semble que la messe ne soit à nouveau dite, ne laissant plus que le choix que d’un impôt sur le super bénéfices pour alimenter la décarbonisation de l’économie.


Corinne Lepage

Tribune France Culture du lundi 16 février 2009

 

Lire la suite
<< < 1 2 3 > >>