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Audition du projet de Téléphérique sur la Loire au Conseil de Développement de Nantes Métropole

29 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

Nous étions invités par le Conseil de Développement de Nantes Métropole à présenter

notre projet de Téléphérique sur la Loire à Nantes le jeudi 25 mars 2010.

Pour nous assister, Pierre Jaussaud, expert en transports par câble s'était déplacé de Grenoble.



capture-presentation-telepherique-200x161.jpg


A tous ceux qui s'intéressent aux transports, je vous recommande vivement la lecture du dernier numéro 492 de Ville Rail et Transports, le magazine des nouvelles mobilités du 24 mars 2010, vous y trouverez un dossier passionnant de 15 pages sur le transport par câble dont le projet de Nantes !

VRT mars 2010 La Une Les tramways des airs 001

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La Bête est revenue !

15 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique


Voilà ce que le résultat des élections régionales m'inspire. Pour moi qui m'était engagée en politique (à Cap21 en particulier) au lendemain du 21 avril 2002, c'est un vrai désastre.


Sinon, la marée rose, verte et rouge version 2010 ne m'inspire pas beaucoup non plus. 
C'est la même chose qu'en 2004, ou un peu plus de la même chose. C'est toujours du rose et du vert, certes avec un peu plus de Verts, mais ce sont encore les toujours les mêmes majorités.
Et pas de orange et vert là dedans.
Elle est où la victoire des écolos en Alsace ? Et celle des anti-Frêche en Languedoc Roussillon ?

Quand au MoDem réduit à 4 %, la responsabilité est évidemment collective.

Chapeau à Patricia Gallerneau et à ses colistiers qui, même s'ils n'ont pas atteint le seuil des 5 % ont quand même réussi à faire un des moins mauvais scores du MoDem en France
(4,57 % soit le 5è derrière l'Aquitaine, la Basse-Normandie, la Bretagne et le Centre ) alors qu'elle a été investie tête de liste quasiment la dernière après que les Gérault, Deschanel etc... nous aient méchamment plantés au dernier moment pour aller sur la liste UMP, alors qu'elle n'était pas connue, ni même élue, qu'elle n'avait pas le bon binôme en 44, qu'elle n'a même pas pu compter sur le soutien de Corinne Lepage et de Cap21 Pays de la Loire.

Et pour finir sur une note résolument optimiste : "Le MoDem fait son meilleur score (19,09 %) à Notre-Dame-Des-Landes où François Bayrou était venu dire son opposition à l'aéroport" (Presse Océan 15 mars 2010).  






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En attendant les résultats : un peu de poésie avec Jean Ferrat et Aragon

14 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Musique

 
Jean FERRAT est mort, encore un peu de mon enfance et de ma jeunesse qui s'en vont. "Ferrat chante Aragon",  un disque mythique pour moi, je l'ai tellement écouté.Oui je sais quand on me voit comme ça on ne se doute pas que je puisse autant aimer un chanteur... communiste. Et pourtant si. Voici quelques unes des chansons que je préfère.
 

Jean FERRAT chante Aragon - UN JOUR UN JOUR
 
https://www.youtube.com/watch?v=dq3Gy7lGP7k
 
 
Aragon.jpg
Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
Sa protestation, ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout à coup l'univers du silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue
 
Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l'avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
un partage incessant que se font de la terre
entre eux ces assassins que craignent les panthères
et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché

Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange,
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche


Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l'enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d'idoles
Aux cadavres jetés ce manteau de paroles
Le baillion pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange,
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Poème d' ARAGON
Musique de Jean FERRAT
Le fou d'Elsa - Chapitre "La grotte"
Extrait de "Fable du navigateur et du poète"
   
http://www.youtube.com/watch?v=9WVagekyJME

LES POETES

Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l'aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m'habite et qui m'obsède
 
Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent

Machado dort à Collioure
Trois pas suffisent hors d'Espagne
Que le ciel pour lui se fit lourd
Il s'assit dans cette campagne
et ferma les yeux pour toujours
 
Au dessus des eaux et des plaines
Au dessus des toits des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l'étoile Hölderlin
Est-ce vers l'étoile Verlaine
 
Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
A la lueur d'une lanterne
 
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
 
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l'aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m'habite et qui m'obsède
 
 
Poème d'Aragon
Les Poètes
Extrait de "Prologue"
Musique de Jean Ferrat
 
 
 
 
Poème d'Aragon
Musique de Jean Ferrat
Extrait de "Prose du bonheur et d'Elsa"
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=xXFpRZMdLc4
 
Poème d'Aragon
Musique de Jean Ferrat
Le fou d'Elsa
Extrait de "Le vrai zadjal d'en mourir"
 
LA FEMME EST L'AVENIR DE L'HOMME

Le poète a toujours raison
....
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

 
Et aussi des chansons moins connues à écouter, les textes ne sont pas d'Aragon mais de Guy Thomas ou de Jean Ferrat. Elles ne sont pas toutes disponibles sur Internet. Dommage.

LE BRUIT DES BOTTES

https://www.youtube.com/watch?v=Lw8j1aFPd18

LE SINGE (pour l'année de la BIODIVERSITE)
Paroles de Guy Thomas

Le singe Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=3WRxXDeX9oM)

LE FANTÔME DES BUTTES CHAUMONT (une de mes préférées sur la TV, elle n'a pas vieilli)
le fantôme des Buttes Chaumont Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=4Dg7fAg4rRA)
 
Quand ils commencèrent
La chasse aux sorcières
J'étais jeune apparition
Sans grande expérience
Leurs cris de démence
Me glaçaient jusqu'au trognon
A longueur d'antenne
J'agitais mes chaînes
Sans faire la moindre impression
Maint'nant on m'respecte
Je suis un vieux spectre
Bien connu dans la maison

Je suis l'âme en peine
Qui secoue ses chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L'onde est mon royaume
Je suis le fantôme
De la télévision

Je fais des chatouilles
A ceux qui magouillent
Dans le sondage bidon
Je fais des gratouilles
A ceux qui glandouillent
Dans le débat-mironton
Je fous les chocottes
A ceux qui fayottent
Dans la désinformation
Je fous la panique
A ceux qui forniquent
La liberté d'expression

Je suis l'âme en peine
Qui secoue ses chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L'onde est mon royaume
Je suis le fantôme
De la télévision

En vingt ans de dur labeur
J'ai connu vingt directeurs
Qui partirent à ma chasse
Mais avant qu'ils ne m'attrapent
lls passaient tous à la trappe
Moi je suis toujours en place

Y' en a qui m'envient
De passer ma vie
A côtoyer les Zitrons
Les grands publicistes
Tous ceux qui insistent
Pour vous lessiver l'oignon
Les gens qui surnagent
Grâce au matraquage
Des ritournelles à la con
Les brosses à reluire
Des princes-sans-rire
Qui vous forment une opinion

Mais tout n'est pas drôle
Quand on joue le rôle
Le rôle d'apparition
L'onde est mon royaume
Plaignez le fantôme
De la télévision

Ici y a des dingues
Qui prennent leurs flingues
Pour trouer mon courant d'air
De sombres figures
Quand je dis culture
Qui sortent leurs révolvers
Sitôt que je bouge
Y' en a qui voient rouge
Faut qu'ils se fassent une raison
Y a pas qu'en Ecosse
Que mon p'tit négoce
Fait partie des traditions

Y a tant d'âmes en peine
Qui secouent leurs chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L'onde est un royaume
Rempli de fantômes
A la télévision !
 
 
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BLOG FERME... jusqu'à dimanche

12 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Régionales 2010


Conformément à la législation, ce blog sera fermé à partir de minuit
et jusqu'à l'annonce des résultats des élections régionales le 14 mars 2010


Aucun billet de ma part ni commentaire de la vôtre



urne vote



N'oubliez pas d'aller voter Dimanche  !


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Air France accuse Ryannair de percevoir des aides illégales à Nantes

12 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes


Air France porte plainte contre Ryannair

Air France a annoncé hier, avoir porté plainte, fin 2009, contre la compagnie aérienne irlandaise à bas prix. Elle aurait bénéficié d'aides indues - 660 millions d'euros en 2008 en Europe, dont 35 millions en France - de la part des aéroports régionaux (dont Nantes), sous la forme de soutien au démarrage de lignes ou ristournes aéroportuaires.
Des enquêtes de la Commission européenne pour des faits semblables n'ont pas abouti. (Ouest France 12 mars 2010)

En moyenne, les chambres de commerce et d'industrie, qui gèrent les aéroports, soutiennent l'activité de Ryanair en France à hauteur de 9 à 32 euros par passager embarqué. (Le Figaro)


A Nantes, les porteurs du projet NDDL s'appuient sur des ouvertures de lignes low coast (subventionnées) vers des destinations fragiles pour justifier la construction d'un autre aéroport à Notre-Dame-Des-Landes.

A Nantes, c'est aussi la CCI qui gère l'aéroport et surtout les parkings. Et c'est grâce à la rentabilité des ces parkings coûteux que la CCI s'en sort financièrement.
Sans la manne financière des parkings, l'aéroport de Nantes serait déficitaire comme de nombreuses structures aéroportuaires en France.
Vous comprenez pourquoi vous n'avez toujours pas, au XXIè siècle, de transports en commun dignes de ce nom (le tram s'arrête à 2 km de l'aéroport !) pour vous rendre à l'aéroport de Nantes Atlantique... Les usagers sont donc obligés d'utiliser les parkings, augmentant d'autant le coût du voyage pour les particuliers et les entreprises.
D'ailleurs lorsque vous quittez ces parkings sur votre ticket vous pouvez lire "la CCI vous remercie".

Le pire, c'est que les mêmes voudraient faire les mêmes erreurs à Notre-Dame-Des-Landes : un aéroport (6 fois plus gros,que l'actuel ) sans desserte ferroviaire ni transports en commun.
Effectivement dans le projet officiel de NDDL validé par la DUP de Fillon en février 2008 , aucune desserte n'est prévue dans le financement faisant de NDDL un aéroport en accès "tout automobile" pour les usagers et les personnels travaillant sur place, mais bien lucratif pour les porteurs du projet.
Bonjour le prix de la course en taxi ou le prix du parking !



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Bayrou : « Des idées simples » pour la Région, Ouest France 10 mars 2010

11 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Régionales 2010



Bayrou-place-du-cce-Nantes-mars-2010-copie-1.jpg

Le président du MoDem est venu soutenir ses candidats à Nantes. La deuxième fois en trois semaines. Objectif : passer la barre des 10 %.

Teddy contrôle

 

François Bayrou s'extirpe à 15 h 15 du compartiment 13 du TGV. « La voiture de la chance », s'esclaffe un militant. Le leader centriste, avant de déambuler dans les rues du centre-ville nantais, commente les derniers sondages, qui donnent 7 % à sa liste. « 7 %, c'est très bien. Il ne manque que trois points, qu'on va décrocher dans les trois derniers jours. »

« M. Bayrou, êtes-vous en règle ? », interpelle, rigolard, Teddy, un contrôleur de tramway.


« La Région, ça paraît loin »

Un peu plus loin, le président du MoDem, après avoir apostrophé une famille, s'enquiert des résultats scolaires de deux collégiens. « La Région, ça paraît loin, et ses élus sont peu connus. Pourtant, dit-il, avec des idées simples et peu de dépenses, on peut changer la vie des gens. »

Exemples ? « Créer un fonds de caution pour les PME, afin que la porte des banques leur soit ouverte. » Et cette mesure contre la violence scolaire : « Des bourses d'étudiants en contrepartie de leur présence dans les lycées. »


La présidentielle de 2012 ?

« Je n'ai pas du tout cette échéance à l'esprit », assure François Bayrou. Cette élection doit, selon lui, « rester régionale ». Même s'il sait bien qu'en France, « ça ne marche pas comme ça ».

Sera-t-il mortifié si l'UMP est battue ? « Je n'ai pas envie de tomber dans la caricature qui consiste à imaginer que de l'autre côté (dans la majorité présidentielle), il n'y a que des gens à combattre. » D'autant que le patron du MoDem en est persuadé, « un jour viendra où, avec la crise, on sera bien obligés d'en venir à des rassemblements ».


On a reculé depuis 2004

Depuis 2004, selon François Bayrou, « dans tous les domaines cruciaux, la France a reculé ». L'emploi ? « Il faut relocaliser l'industrie. Les circuits de commercialisation sont trop longs. C'est à cet étage qu'on perd de l'activité et de l'emploi. » La sécurité ? « Il n'y a pas de progrès dans la prévention. » L'intégration ? « Rien n'a bougé. Il y a des quartiers où 40 % des jeunes sont chômeurs. »


Xynthia : bilan trop lourd

Pour lui, « le bilan de la tempête est trop lourd, car des précautions et des décisions n'ont pas été prises » en matière d'entretien des digues et de permis de construire délivrés dans des zones exposées. « L'expérience humaine a été négligée. Les conséquences sont meurtrières », regrette M. Bayrou.


Un smicard interpelle

Place du Commerce, un smicard l'interpelle sur le partage des richesses : « Je ne sépare pas l'économique et le social, fait observer le leader centriste. Les entreprises qui vont bien ont tout à gagner à ce que leurs employés aillent bien aussi. Il faut des incitations. Mais je ne crois pas à l'efficacité d'une loi. »

 

Gaspard NORRITO. logo ouest france
Pour lire l'article sur le site ouest-france.fr


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François Bayrou et Patricia Gallerneau tête de liste MoDem en Pays de la Loire à Nantes le 10 mars 2010
Photo I. Loirat


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François Bayrou et Benoît Blineau, conseiller municipal MoDem à Nantes
Photo I. Loirat

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L'urbanisation de L'Aiguillon et de La Faute-sur-Mer est mise en accusation

9 Mars 2010 Publié dans #Habitat Urbanisme

08/03/2010 17:57   logo-La-Croix.jpg



À partir des années 1950, les anciennes terres agricoles proches du littoral ont peu à peu été transformées en zones de construction.

Il y a un peu plus de cinquante ans, les stations balnéaires de L’Aiguillon et de La Faute-sur-Mer, dévastées dans la nuit du
27 au 28 février, présentaient un tout autre visage : celui de deux bourgs ruraux entourés de terres agricoles. La Faute-sur-Mer, ancien hameau de la commune voisine de La Tranche-sur-Mer, n’a pris son indépendance qu’en 1953. « La commune a été bâtie sur un cordon littoral sableux récent, qui s’est étendu sur plusieurs kilomètres », rappelle Jean Renard, professeur émérite de géographie à l’université de Nantes et spécialiste du littoral vendéen.

Hors des bourgs, où les habitants vivaient à bonne distance de la mer, « les alentours n’étaient pas construits », souligne Jean Renard. Les terres agricoles, régulièrement inondées durant le Moyen Âge, ont peu à peu été protégées par des digues. « Les paysans craignaient beaucoup les raz de marée qui survenaient tous les dix, quinze ou vingt ans », raconte le géographe.
Le développement du tourisme après la guerre a conduit à transformer les terres agricoles proches du littoral en zones constructibles. Un véritable « jackpot » pour les propriétaires fonciers, « puisque ces terrains valaient cent fois plus », souligne Jean Renard. À L’Aiguillon-sur-Mer, les terres appelées « communales », parce que propriétés collectives de la commune, utilisées par les agriculteurs, ont été vendues à des promoteurs pour construire un lotissement. À La Faute, les champs creusés dans le sable, appelés les « conches », ont progressivement disparu pour laisser place à des maisons d’habitation.

Une urbanisation encouragée par l’évolution sociologique des élus locaux


Pour le géographe, cette urbanisation du littoral a été encouragée par l’évolution sociologique des élus locaux. « Les municipalités étaient autrefois dirigées par des paysans qui défendaient leurs terres. Ils ont été remplacés par des commerçants, des artisans, des promoteurs fonciers ou des propriétaires qui avaient d’autres intérêts. »

D’après l’Observatoire du littoral, en 2006, 35 % des sols de La Faute-sur-Mer étaient « artificialisés », c’est-à-dire construits, contre 5 % en moyenne pour l’ensemble des départements littoraux. Les terres agricoles ne représentaient que 12,4 % du territoire contre 58,6 % en moyenne ailleurs. De son côté, L’Aiguillon-sur-Mer possédait 21,7 % de terres « artificialisées » et 55,7 % de terres agricoles.

La part des résidences secondaires dans ces deux communes est bien plus élevée que la moyenne : 76,9 % à La Faute-sur-Mer et 36,2 % à L’Aiguillon en 2005, contre 5,3 % au niveau national. L’hiver, on dénombre respectivement 1 200 et 2 500 habitants à La Faute et à L’Aiguillon contre 40 000 et 10 000 durant l’été.

Le profil des habitants ? « Des gens qui ont découvert le site en vacances, qui sont ensuite venus avec leurs enfants en camping et qui ont acheté un terrain pour construire une maison au moment de leur retraite », décrit à gros traits Jean Renard. Les logements sont en majorité des maisons de plain-pied, « conseillées dans les documents d’urbanisme pour respecter le style vendéen », note Jean Renard, qui constate que dans la vallée de la Loire, très soumise aux risques d’inondation, les maisons ont été construites sur pilotis ou avec un étage.

 

La cuvette de La Faute-sur-Mer pourrait redevenir un parc végétal

La faible prise en compte des risques d’inondation lors de l’attribution des permis de construire fait aujourd’hui polémique, alors qu’un ingénieur de la direction départementale de l’équipement (DDE) rappelait, en 2008, que « la vulnérabilité du littoral vendéen aux submersions marines ne fait aucun doute », précisément dans l’estuaire du Lay, où se trouvent L’Aiguillon et La Faute. Les plans de prévention des risques d’inondation (PPRI), mis en place en 2007 dans ces communes, sont édifiants. Sur les cartographies, les zones rouges et bleues, inconstructibles ou constructibles sous conditions, recouvrent une large part du territoire.

Pour Philippe de Villiers, président du conseil général de Vendée, il faut mettre fin à « l’urbanisation galopante du littoral ». Il demande que la « cuvette de La Faute-sur-Mer, épicentre de la tragédie », soit « immédiatement restituée à sa vocation naturelle de marais, de parc végétal ». Ce qui passe par une indemnisation, « par les promoteurs immobiliers », des familles sinistrées qui vont perdre leurs maisons. Il souhaite également, dans une interview donnée hier au quotidien Le Parisien, que la délivrance des permis de construire soit dévolue aux départements et non plus aux maires, « qui n’ont pas la capacité de résistance aux pressions spéculatives ».

Maire de La Tranche-sur-Mer, également en Vendée, Serge Kubryk dit, lui, résister régulièrement à ces pressions de « promoteurs qui voient dans la côte un eldorado » ou d’habitants souhaitant vivre plus près de la mer. Mais il se refuse à incriminer la seule responsabilité des élus dans la situation actuelle. « C’est une chaîne de responsabilités qui implique les propriétaires, les promoteurs, les maires et l’État, estime-t-il. Un maire ne peut pas accorder de permis de construire si l’État ne donne pas son feu vert. »
Sollicités par La Croix, les maires de L’Aiguillon et de La Faute, ainsi que le préfet de Vendée n’ont pas pu ou pas souhaité s’exprimer.

Florence PAGNEUX, à Nantes

http://www.la-croix.com/L-urbanisation-de-L-Aiguillon-et-de-La-Faute-sur-Merest-mise/article/2417406/4076
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Pour le MoDem, l'aéroport NDDL c’est non au premier tour et c’est non au second tour !

8 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Discours de Patricia Gallerneau, tête de liste MoDem à l'arrivée de la Tracto Vélo le samedi 6 mars 2010 à Nantes. Extraits.


"Merci aux organisateurs de cette grande manifestation, à l’Acipa, au Collectif des Elus qui doutent (CéDpa), à tous ceux qui assurent la vigie citoyenne depuis plus de 18 mois et à tous ceux qui par leurs propositions, leur mobilisation, leur temps donné depuis des années luttent contre ce projet. Et nous sommes avec vous.


Ce projet d’un 171ème aéroport
est une aberration économique, une aberration écologique et une aberration financière.

Le PS / M. Auxiette répète qu’il est pour ce projet depuis  20 ans que et qu’il ne voit pas pourquoi il changerait d’avis !
 


L'UMP/MPF/ M. Béchu, reconnaît qu’il » Il y a bien une faille dans l’argument saturation de la piste » et annonce qu’il ne financera pas cet aéroport (inutile) mais financera des dessertes pour un aéroport inutile. Où est la logique ?
(Noter au passage qu’il reconnaît ainsi que ces dessertes ne sont pas prévues dans le financement de l’Etat ).


Sérieusement, devant ce soutien inconditionnel au projet de l’UMP et du PS, n’assistons nous pas au développement du prochain grand scandale politico-financier ?

 

Est-ce que l’Etat et les collectivités ne feraient pas mieux de dépenser l’argent des citoyens dans des travaux autrement plus urgents et utiles ? je pense à la Vendée bien sûr.


6 listes sur 8 sont opposées au projet NDDL… au 1er tour.
Mais au second tour ?

 

Je vous le dis très clairement NDDL, pour nous,  c’est non au premier tour et c’est non au second tour. Nous ne ferons pas de compromis au 2è tour avec nos convictions sur ce dossier.

Notre liberté de parole et d’actes nous la payons chère mais elle vaut chère, (et nous ne sacrifierons pas un projet contre des postes d’élus.)


Nous avons d'autres projets transports à défendre pour les habitants de notre région.

Nous voulons des
investissements ferroviaires plutôt que des dettes aéroportuaires !

C'est pourquoi nous invitons tous ceux qui sont contre NDDL et qui sont
intéressés par un projet transports alternatif basé sur le transport
ferroviaire à consulter
notre projet ici

Pour ces élections régionales vous pouvez compter sur nous !

Et nous comptons sur vous pour faire passer au MoDem la barre des 10 % au premier tour afin que nous puissions continuer à lutter contre ce projet d'aéroport au SECOND TOUR.

MERCI !"

Retrouvez le discours de Patricia Gallerneau sur son blog et sur le blog de campagne du MoDem en Pays de la Loire

Retrouvez le contre projet ferroviaire alternatif à NDDL


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« Une mer surélevée de cinq mètres » la parole aux géographes

3 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #La Loire - la Mer - l'Eau

Hier je vous donnais le point de vue de Jean Renard sur ces inondations en Vendée et exprimais un souhait à la fin de mon billet : qu'on entende plus souvent les géographes.
C'est donc avec un grand plaisir que j'ai découvert ce matin dans Presse O une interview de Paul Fattal, directeur de l'Institut de Géographie de Nantes. Un grand Monsieur de la Géographie , j'ai eu la chance d'être une de ses étudiantes à l'Université de Nantes et je lui dois une partie de ma prise de conscience des enjeux environnementaux et de mon engagement en politique des années plus tard.



Interview.
Un quatrième facteur aurait contribué à accentuer la montée des eaux en Vendée.

« Une mer surélevée de cinq mètres »
Paul Fattal est directeur de l'institut de géographie et membre du laboratoire CNRS Géolittomer de l'université de Nantes.
PAul-Fattal.jpg
Paul Fattal : «La submersion est un phénomène naturel dans de nombreuses zones littorales» N Bourreau 


Paul Fattal est directeur de l'institut de géographie et membre du laboratoire CNRS Géolittomer de l'université de Nantes.


Existe-il des documents évaluant les risques d'inondation ?

 

« Oui. Ce sont les plans de prévention des risques. Bizarrement ils distinguent des zones dites inondables, non construites, et des zones pouvant être inondées, là où des constructions existent déjà. Pour nous, géographes, ces deux appellations recouvrent une même réalité : la submersion y est possible ».


Au nom de l'urbanisation on jouerait donc sur des subtilités administratives ?

« En tout cas cela pose problème ».


Peut-on estimer la périodicité avec laquelle peuvent survenir de tels événements climatiques ?

« Le dernier épisode remonte à 50-60 ans ce qui est très court à l'échelle de la planète et très long à l'échelle humaine. Leur répétition est totalement aléatoire ».


Sur l'origine du phénomène vous évoquez la présence d'un « quatrième élément »...

« À juste titre on a insisté sur trois facteurs : le fort coefficient de marée, la violence des vents et la dépression. Mais à L'Aiguillon et à La Faute on a oublié l'effet de goulot d'étranglement. Ce sont donc quatre et non pas trois paramètres qui ont contribué ici à l'élévation de la mer ».


A-t-on pu mesurer cette surcote ?

« Par rapport à une marée de même coefficient, mais sans les autres éléments météo, nous estimons qu'elle a été d'au mois cinq mètres dans le secteur vendéen ».


La qualité des digues est-elle en cause ?

« Elles ont été submergées. Elles ont aussi subi les coups de boutoir des vagues puis un affouillement à leur base lors du retrait des eaux. Cela les a fragilisées parfois jusqu'à la rupture ».


Existait-il un état des lieux de ces digues ?

« La DDE avait dressé un inventaire précis en 2008 signalant les secteurs à risque et les conséquences sur les biens et les personnes ».


Que faire, à court terme, pour éviter la répétition de tels drames ?

« Là où les constructions existent déjà il faut protéger et donc renforcer les digues. Il faut aussi vraiment informer les gens des risques qu'ils courent dans certaines zones. Enfin, il faut imposer des contraintes urbanistiques : la plupart des maisons vendéennes n'ont pas d'étage, donc pas d'échappatoires... ».


Et à plus long terme, là où il n'y a pas encore de constructions ?

« Il faut arrêter les hypocrisies et cesser de montrer du doigt les maires. C'est la société tout entière qui doit définir les risques qu'elle est prête à accepter, à charge pour l'État d'établir des règles et de les faire strictement appliquer ».


Ce qui signifie qu'il faut étendre les zones inconstructibles ?

« Il faut en tout cas imaginer les situations extrêmes comme celles que nous venons de connaître et se souvenir que la submersion est un phénomène naturel dans un grand nombre de zones littorales. C'est l'action de l'homme qui ne l'est pas toujours... ».

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Propos reccueillis parJean-Philippe Lucas 
Article paru mercredi 03 mars 2010

jean-philippe.lucas@presse-ocean.com


Repères


Les digues en France

Selon la secrétaire d'état à l'Écologie, Chantal Jouanno, il y a 7 000 à 10 000 km de digues en France, dont certaines ont été construites au XVIIe siècle. « Environ 1 000 km peuvent être considérés comme à risque », précise Chantal Jouanno. De son côté, la préfecture de Charente-Maritime chiffre à 135 millions d'euros le coût des réparations et du renforcement des digues du département endommagées par la tempête.

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Commerce d'OGM : feu vert de la Commission européenne

2 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Agriculture - OGM

Relancer la culture d'OGM, même controversés est une priorité pour le président de la Commission européenne

Avant d'en arriver là, il commence par autoriser le commerce de ces OGM.


"La Commission européenne a autorisé, mardi 2 mars, le commerce de plusieurs organismes génétiquement modifiés (OGM). Les autorisations concernent la culture de la pomme de terre Amflora, mise au point par la firme BASF, ainsi que plusieurs variétés du maïs MON 863.

La mise sur le marché européen des produits transgéniques est bloquée depuis plusieurs années par les avis divergents des Etats européens sur l'opportunité de recourir à cette technologie.


lire la suite de l'article d'Hervé Kempf et Philippe Ricard sur LeMonde.fr


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